Les intervenants

Camille Riquier est professeur de philosophie et vice-recteur à la Recherche à l’Institut catholique de Paris, membre de la revue Esprit et lauréat de l’Académie française pour son ouvrage Archéologie de Bergson qui a reçu le prix La Bruyère. Il est co-rédacteur des annales bergsonniennes.
Participations
Médiathèque
Jeudi 13 janvier 2022
Lycée Hôtelier et Technique de Monaco
Conversation présentée par Robert Maggiori
Avec Laurent Cordonier, sociologue
Camille Riquier, philosophe
Si les miracles existent, dit Pascal, Dieu existe. Si les miracles existent, lui fait écho Spinoza, Dieu n’existe pas. Qu’est-ce que cela signifie, exactement, « croire en Dieu » ? Cette croyance est-elle identique à celle qui fait croire en la résurrection de Lazare ? Est-ce la même chose que croire aux fantômes ou aux malheurs qu’annoncent les miroirs brisés ou les chats noirs ? Si on croit ce que tu dis, on a quelques raisons de ne pas t’estimer menteur. Mais, si on croit en toi, on n’a pas besoin de preuve pour penser que tu seras meilleur. Et si on croit seulement que dimanche il fera beau ou que le monastère de Khor Virab est situé près d’Erevan, c’est qu’on n’a pas assez d’éléments pour le savoir avec certitude. On le voit : c’est un véritable casse-tête que de définir ce que croire veut dire. Quand on croit, on peut être croyant ou crédule, avoir une croyance religieuse, morale ou superstitieuse, avoir la foi en l’Autre, en l’Homme, en la Science, attendre que les morts nous parlent ou que les tables tournent, tout gober, être dupe, se trouver en défaut de connaissance, espérer, faire confiance… Mais est-il possible de « ne pas croire » ? Que devrait-on apporter ou ôter à l’homme pour qu’il puisse, non pas ne croire en rien, ni croire tout et n’importe quoi, mais « ne plus croire » ? Et si un tel homme était seulement imaginable, que gagnerait-il à être sans croyance ?
#philomonaco
Les rencontres philosophiques de Monaco // Colloques 2018
La Maison de la philosophie 2018 avec :
Bernard E. Harcourt : foucault et le pouvoir
Catherine Chalier : Levinas et le visage
Robert Maggiori : Jankélévitch et l’amour
Sandra Laugier : Wittgenstein et le language
Geneviève Fraisse : Beauvoir et le sexe
Miguel de Beistegui : Deleuze et le désir
Michel Contat : Sartre et la liberté
Camille Riquier : Bergson et le temps
Géraldine Muhlmann : Arendt et le mal
Marlène Zarader : Heidegger et la mort
Gérarld Bensussan : Derrida et l’hospitalité
Sabine Prokhoris : Freud et le rêve
Musique © Clara Dufourmantelle
Camille Riquier en conversation avec Joseph Cohen.
Bergson et le temps
L'irréversible et la nostalgie
L’irréversible et la nostalgie
Temps et conscience
Atelier des rencontres philosophiques de Monaco le Jeudi 17 Octobre 2019.
L’irréversible et la nostalgie
Temps et conscience
Avec Cynthia Fleury, Camille Riquier
Modérateur : Robert Maggiori
L’irréversible et la nostalgie
Temps et conscience
Atelier des rencontres philosophiques de Monaco le Jeudi 17 Octobre 2019.
L’irréversible et la nostalgie
Temps et conscience
Avec Cynthia Fleury, Camille Riquier
Modérateur : Robert Maggiori