Le mal-ĂȘtre chez les jeunes

au Théùtre Princesse Grace

Philo TV

En partenariat avec le CHPG Présenté par Robert Maggiori Avec Sandrine Jallade Taieb, psychiatre Laurence Joseph, psychologue et psychanalyste Docteur Valerie Aubin, Chef du service psychiatrie au CHPG

«Je ne vois plus la maĂźtresse sourire, et quand tout le monde aura enlevĂ© le masque, peut-ĂȘtre qu’entre copains on ne se reconnaĂźtra plus». Le mot de la petite fille de CM1 sortant de l’école n’est qu’un petit signe. Mais Ă  distance d’un an du dĂ©but de la pandĂ©mie, chacun, qu’il soit parent, enseignant, opĂ©rateur sanitaire, psychologue scolaire, sociologue, psychiatre ou psychanalyste, constate l’impact que les confinements, les restrictions, la distanciation sociale, la sĂ©paration, parfois la violence intra-familiale, l’absence de contacts physiques, les nouvelles façons d’enseigner et d’apprendre Ă  distance, l’usage abusif d’Internet et des rĂ©seaux sociaux – souvent «obligé» – la rarĂ©faction des activitĂ©s de «socialisation» ludiques, culturelles et sportives, ou la prĂ©sence extrĂȘmement lourde dans le discours social et familial d’expressions liĂ©es Ă  la «contagion», Ă  la «maladie», Ă  la «mort», sont en train de provoquer de graves troubles psychiques et affectifs chez un nombre de plus en plus grand de tout-jeunes, de prĂ©-adolescents, d’adolescents et de jeunes adultes. Perte de repĂšres, anxiĂ©tĂ©, Ă©tats dĂ©pressifs, dĂ©ficits d’attention, hyperactivitĂ©,, troubles alimentaires, activitĂ© onirique perturbĂ©e et inquiĂšte, peur constante et inexprimĂ©e que les parents et les grands-parents puissent ĂȘtre infectĂ©s, irritabilitĂ©, litigiositĂ©, agressivitĂ©, ou, au contraire, apathie, pleurs silencieux, isolement, tristesse, sont autant de «symptĂŽmes» qu’il faut considĂ©rer de la façon la plus sĂ©rieuse, et dont les spĂ©cialistes doivent trouver la racine enfouie. Quelles solutions, face Ă  une crise psychologique, sociale et Ă©thique si profonde?

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