MERCREDI 13 OCTOBRE 12H30 – 13H30 Médiathèque de Monaco Prendre soin – care et féminisme EXPOSÉ Présenté parJoseph COHEN, membre fondateur philosophe Avec Marie GARRAU, philosophe
Comment repenser l’éthique ? Selon quelle hypothèse pourrait-on la redéfinir à l’aune des dilemmes moraux de notre actualité ? L’impulsion de ces questions s’inscrit dans un rapport renouvelé à l’universalité et à la législation des valeurs de la rationalité occidentale ? L’optique du soin, élaborée depuis une approche féministe, ne serait-elle pas à même de relancer la question éthique et élaborer une autre modalité du don, de la reconnaissance, voire de communauté ?
De gauche à droite : la philosophe Marie Garrau et Joseph Cohen, membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco De gauche à droite : les philosophes Marie Garrau et Joseph Cohen
Le public de la Médiathèque de Monaco
En partenariat avec le Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco :
JEUDI 14 OCTOBRE 14H-16H Pavillon Bosio L’art et la folie – Les représentations artistiques de la folie DIALOGUE
« Une folie doit veiller sur la pensée », disait Jacques Derrida. Cette même folie ne doit-elle pas aussi veiller sur l’art ? Et si oui, comment la distinguer de la maladie, de la souffrance ou encore de la déraison ? Or après avoir pensé cette distinction, comment repenser le rapport de cette singulière folie veillant sur l’art à la maladie, à la souffrance et à la déraison ? La folie peut-elle tracer une voie insoupçonnée et en même temps créatrice pour l’art ?
Raphael Zagury-Orly, philosophe membre fondateur des Rencontres Philosophiques de MonacoDe gauche à droite : l’artiste Arnaud Labelle-Rojoux et Raphael Zagury-Orly
Les étudiants du Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco
JEUDI 14 OCTOBRE 19H – 21H Théâtre Princesse Grace Fatigue et effondrement CONVERSATION
Il est certes des « bonnes fatigues » – celles qui suivent, compensent et récompensent l’effort, qui permettent au corps et à l’esprit épuisés par le travail, l’excès de concentration ou le défi sportif de «se reprendre» et retrouver, renouvelées, leurs énergies. Chaque acte de la vie a sa fatigue propre et si l’on se fatigue de faire, d’en avoir trop fait, ou de n’avoir rien à faire, il existe aussi de «mauvaises fatigues», qu’aucune dépense d’énergie ne justifie: la fatigue d’être au monde, la nausée d’être là ou de pas être là où il faudrait être, le sentiment d’absurdité, ou cet épuisement de l’existence auquel réduisent le deuil, le désespoir, les caresses qu’on n’a pas reçues, les mots qu’on aurait aimé entendre, la solitude, la confiance trahie. Elles naissent du plus profond de l’âme de l’individu. Peuvent-elles être partagées ? Autrement dit, existe-il aussi des fatigues sociales, dans des communautés humaines confrontées à la kyrielle de crises, politiques, économiques, sanitaires, écologiques, qui minent leur présent et offusquent leur avenir même?
Robert Maggiori, philosophe membre fondateur des Rencontres Philosophiques de MonacoDe gauche à droite : L’historien et philosophe Georges Vigarello, le philosophe Éric Fiat et Robert Maggiori
De gauche à droite : Georges Vigarello, Éric Fiat et Robert Maggiori
PROCHAINES DATES
Vendredi 10 décembre 2021 : La nature Jeudi 13 janvier 2022 : La croyance Vendredi 11 mars 2022 : Le jeu Jeudi 7 avril 2022 : Le futur
MERCREDI 13 OCTOBRE 12H30 – 13H30 Médiathèque de Monaco Prendre soin – care et féminisme EXPOSÉ Présenté parJoseph COHEN, membre fondateur philosophe Avec Marie GARRAU, philosophe
Comment repenser l’éthique ? Selon quelle hypothèse pourrait-on la redéfinir à l’aune des dilemmes moraux de notre actualité ? L’impulsion de ces questions s’inscrit dans un rapport renouvelé à l’universalité et à la législation des valeurs de la rationalité occidentale ? L’optique du soin, élaborée depuis une approche féministe, ne serait-elle pas à même de relancer la question éthique et élaborer une autre modalité du don, de la reconnaissance, voire de communauté ?
De gauche à droite : la philosophe Marie Garrau et Joseph Cohen, membre fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco De gauche à droite : les philosophes Marie Garrau et Joseph Cohen
Le public de la Médiathèque de Monaco
En partenariat avec le Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco :
JEUDI 14 OCTOBRE 14H-16H Pavillon Bosio L’art et la folie – Les représentations artistiques de la folie DIALOGUE
« Une folie doit veiller sur la pensée », disait Jacques Derrida. Cette même folie ne doit-elle pas aussi veiller sur l’art ? Et si oui, comment la distinguer de la maladie, de la souffrance ou encore de la déraison ? Or après avoir pensé cette distinction, comment repenser le rapport de cette singulière folie veillant sur l’art à la maladie, à la souffrance et à la déraison ? La folie peut-elle tracer une voie insoupçonnée et en même temps créatrice pour l’art ?
Raphael Zagury-Orly, philosophe membre fondateur des Rencontres Philosophiques de MonacoDe gauche à droite : l’artiste Arnaud Labelle-Rojoux et Raphael Zagury-Orly
Les étudiants du Pavillon Bosio, École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco
JEUDI 14 OCTOBRE 19H – 21H Théâtre Princesse Grace Fatigue et effondrement CONVERSATION
Il est certes des « bonnes fatigues » – celles qui suivent, compensent et récompensent l’effort, qui permettent au corps et à l’esprit épuisés par le travail, l’excès de concentration ou le défi sportif de «se reprendre» et retrouver, renouvelées, leurs énergies. Chaque acte de la vie a sa fatigue propre et si l’on se fatigue de faire, d’en avoir trop fait, ou de n’avoir rien à faire, il existe aussi de «mauvaises fatigues», qu’aucune dépense d’énergie ne justifie: la fatigue d’être au monde, la nausée d’être là ou de pas être là où il faudrait être, le sentiment d’absurdité, ou cet épuisement de l’existence auquel réduisent le deuil, le désespoir, les caresses qu’on n’a pas reçues, les mots qu’on aurait aimé entendre, la solitude, la confiance trahie. Elles naissent du plus profond de l’âme de l’individu. Peuvent-elles être partagées ? Autrement dit, existe-il aussi des fatigues sociales, dans des communautés humaines confrontées à la kyrielle de crises, politiques, économiques, sanitaires, écologiques, qui minent leur présent et offusquent leur avenir même?
Robert Maggiori, philosophe membre fondateur des Rencontres Philosophiques de MonacoDe gauche à droite : L’historien et philosophe Georges Vigarello, le philosophe Éric Fiat et Robert Maggiori
De gauche à droite : Georges Vigarello, Éric Fiat et Robert Maggiori
PROCHAINES DATES
Vendredi 10 décembre 2021 : La nature Jeudi 13 janvier 2022 : La croyance Vendredi 11 mars 2022 : Le jeu Jeudi 7 avril 2022 : Le futur
On croit avoir dit le dernier mot quand, spontanément, on avance qu’être libre, c’est faire ce qu’on veut, ou que la liberté de l’un s’arrête où commence celle de l’autre…
On se demande d’où on tire son épingle quand on la tire du jeu, ce qu’on a exactement quand on a beau jeu ou quand on joue avec le feu, à quel jeu on joue quand on ne joue pas le jeu…