Les JournĂ©es “Les Jeunes philosophent” – mai 2021

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Le programme mai 2021 des Journées Les Jeunes Philosophent. 

 

Les JournĂ©es Les Jeunes philosophent, organisĂ©es par les Rencontres Philosophiques de Monaco, se tiendront du mercredi 26 au vendredi 28 mai. Elles proposeront des ateliers pour les classes de CE1 et le lancement de la Revue des Ă©coliers Les Jeunes philosophent sur le thĂšme de « La Nature », et les philosophes seront en rĂ©sidences dans les collĂšges et lycĂ©es sur le thĂšme de « La libertĂ© d’expression ». Trois rencontres sont proposĂ©es au public. 

 

PROGRAMME

 

 L’enfant et le traumatisme 
MERCREDI 26 MAI – CONFÉRENCE
18H – 20H AU THÉÂTRE PRINCESSE GRACE 

Présenté par Raphael Zagury-Orly
Avec 
Catherine Chalier, philosophe 
Valérie Zenatti, auteur et scénariste

Dans le cadre de la semaine Les Jeunes Philosophent, cette confĂ©rence donnera l’occasion de rĂ©flĂ©chir au rapport entre enfance et traumatisme. Il est en effet essentiel de savoir comment les enfants font face aux Ă©vĂ©nements qui leur arrivent, qui mettent Ă  mal les Ă©quilibres affectifs et psychiques qu’ils ont construit, et qui risquent de les blesser, voire les abĂźmer durablement. Quel est dans ce cadre le rĂŽle des rĂ©cits d’enfance ? Par quels processus la mĂ©moire transforme-t-elle un traumatisme en rĂ©cit ? Qu’est-ce qu’une mĂ©moire traumatisĂ©e chez l’enfant ? Comment penser le traumatisme chez l’enfant, et, surtout, de quelles ressources, morales, intellectuelles, Ă©ducatives, sociales, dispose-t-il pour pouvoir ne pas en sortir brisĂ©, mais peut-ĂȘtre plus fort ?

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 Humour et libertĂ© d’expression
JEUDI 27 MAI – TABLE RONDE
18H – 20H AU THÉÂTRE PRINCESSE GRACE 

Présenté par Robert Maggiori
Avec 
Monique Canto-Sperber, philosophe 
Maxime Rovere, philosophe 
Abbé Christian Venard, aumÎnier 

L’humour, sourire de l’intelligence, est un cadeau qui a Ă©tĂ© fait aux hommes, dont l’esprit ne serait que gĂ©omĂ©trie s’il n’était fĂ©condĂ© par le mot d’esprit et les tours qu’il se joue Ă  lui-mĂȘme. Aussi ne peut-on guĂšre concevoir que quelque ordre puisse lui ĂȘtre donnĂ©, ni qu’une limitĂ© doive lui ĂȘtre imposĂ©e. Tel un fou du roi, l’humour apparaĂźt quand il veut, oĂč il veut, ne s’agenouille devant personne et se rit de tout pouvoir. En ce sens, il est l’alliĂ© privilĂ©giĂ© de la libertĂ© d’expression, et son outil le plus efficace, qui lui permet de tout dire, dĂ©gonfler les arrogances, fustiger les abus, Ă©veiller les consciences, sans blesser ni humilier personne. Mais la libertĂ© d’expression elle-mĂȘme est-elle vraiment autorisĂ©e Ă  ne respecter aucune limite, Ă  mĂ©priser les mĂ©prisĂ©s, se moquer des affligĂ©s, piĂ©tiner ce que d’aucuns estiment sacrĂ©? De quelle libertĂ© la libertĂ© d’expression, soutenu par l’humour, est-elle l’expression? Et de quelle expression, langagiĂšre, artistique, l’expression de la libertĂ© est-elle la garantie?

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  Le mal-ĂȘtre chez les jeunes
VENDREDI 28 MAI – TABLE RONDE
12H – 14H AU THÉÂTRE PRINCESSE GRACE 
 En partenariat avec le Centre Hospitalier Princesse Grace

Présenté par Robert Maggiori 
Avec 
Sandrine Jallade Taieb, psychiatre 
Laurence Joseph, psychologue clinicienne et psychanalyste 
Docteur Valérie Aubin, Chef du service psychiatrie au CHPG

«Je ne vois plus la maĂźtresse sourire, et quand tout le monde aura enlevĂ© le masque, peut-ĂȘtre qu’entre copains on ne se reconnaĂźtra plus». Le mot de la petite fille de CM1 sortant de l’école n’est qu’un petit signe. Mais Ă  distance d’un an du dĂ©but de la pandĂ©mie, chacun, qu’il soit parent, enseignant, opĂ©rateur sanitaire, psychologue scolaire, sociologue, psychiatre ou psychanalyste, constate l’impact que les confinements, les restrictions, la distanciation sociale, la sĂ©paration, parfois la violence intra-familiale, l’absence de contacts physiques, les nouvelles façons d’enseigner et d’apprendre Ă  distance, l’usage abusif d’Internet et des rĂ©seaux sociaux – souvent «obligé» – la rarĂ©faction des activitĂ©s de «socialisation» ludiques, culturelles et sportives, ou la prĂ©sence extrĂȘmement lourde dans le discours social et familial d’expressions liĂ©es Ă  la «contagion», Ă  la «maladie», Ă  la «mort», sont en train de provoquer de graves troubles psychiques et affectifs chez un nombre de plus en plus grand de tout-jeunes, de prĂ©-adolescents, d’adolescents et de jeunes adultes. Perte de repĂšres, anxiĂ©tĂ©, Ă©tats dĂ©pressifs, dĂ©ficits d’attention, hyperactivitĂ©,, troubles alimentaires, activitĂ© onirique perturbĂ©e et inquiĂšte, peur constante et inexprimĂ©e que les parents et les grands-parents puissent ĂȘtre infectĂ©s, irritabilitĂ©, litigiositĂ©, agressivitĂ©, ou, au contraire, apathie, pleurs silencieux, isolement, tristesse, sont autant de «symptĂŽmes» qu’il faut considĂ©rer de la façon la plus sĂ©rieuse, et dont les spĂ©cialistes doivent trouver la racine enfouie. Quelles solutions, face Ă  une crise psychologique, sociale et Ă©thique si profonde?

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