Camille de Toledo est écrivain, docteur en littérature comparée. Il enseigne à l’Atelier des écritures contemporaines de l’ENSAV (La Cambre), à Bruxelles. Il est l’auteur, notamment, de Le Hêtre et le Bouleau, essai sur la tristesse européenne (2009), Vies potentielles(2010), L’Inquiétude d’être au monde (2012), Le livre de la faim et de la soif (2017). Il a étudié l’histoire, le droit, les sciences politiques et la littérature. En 2004, il obtient la bourse de la Villa Médicis. En 2008, il fonde la Société européenne des auteurs pour promouvoir « la traduction comme langue ». En 2012, il part vivre à Berlin après la mort de son frère, de sa mère et de son père. Engagé pour une reconnaissance juridique des éléments de la nature, il a orchestré le processus instituant des Auditions pour un parlement de Loire (2019-2020), avec le Pôle Art et Urbanisme, dont est sorti Le fleuve qui voulait écrire, récit de ce qu’il nomme « le soulèvement légal de la Terre. » Il a conduit parallèlement un cycle autour de l’enquête avec l’École urbaine de Lyon sous le titre : Enquêter, enquêter, mais pour élucider quel crime ? Son dernier roman, Thésée, sa vie nouvelle, paru aux éditions Verdier à la rentrée 2020, a reçu le prix de la création de l’Académie française et le prix Franz Hessel. Dans Les potentiels du temps (2018) co-signé avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, il définit sa pratique artistique, qui entrelace narration et art, sous le terme d’« institutions potentielles ». Sa recherche porte sur ce qu’il nomme la « blessure » entre les encodages humains (la fiction, les langages, les récits) et le monde de la nature. C’est notamment en ce sens que sa thèse de doctorat portait sur le « vertige ». (Une histoire du vertige, de Cervantes à Sebald).
Camille de Toledo
Écrivain, juriste et docteur en littérature comparée
Participations
Conversation
Conversation // De quoi serions-nous coupables ? Politiques de la culpabilité