S’il n’y avait de «transmission» que biologique, les choses seraient claires: il faudrait étudier la manière dont les gênes et l’information qu’ils contiennent «passent» d’une génération à l’autre. La complexité se présente lorsqu’on commence à parler de la transmission des savoirs et des connaissances, de ce que les théories scientifiques ont établi au cours du temps, des valeurs morales, politiques ou religieuses, des coutumes, des pratiques, des croyances, des récits, des mythes, du patrimoine, des œuvres artistiques, littéraires et philosophiques, de la mémoire historique… A quelles «vérités» dès lors doit-on veiller? Une vérité peut-elle demeurer telle si elle n’est pas transmise, vivifiée d’une culture à l’autre? Existe-il une «mémoire» qui pourrait ne pas être transmise, des faits, des savoirs, des valeurs qui devraient être «effacés», ne pas être transmis ?
La rencontre est ouverte à tous sans obligation de réservation ni de déjeuner.
Le Café du Théâtre Princesse Grace est ouvert pour la restauration du public.