La pensĂ©e politique, depuis Platon, a toujours tentĂ© de rendre possible un « vivre ensemble », et donc dâenrayer ce qui lâempĂȘche : la violence. En effet, sortir lâhomme dâun Ă©tat de nature oĂč chaque individu est engagĂ© dans une perpĂ©tuelle lutte pour sa survie, oĂč lâautre est dâemblĂ©e une menace, sinon un ennemi Ă abattre, a Ă©tĂ© la premiĂšre exigence du politique. Mais jusquâoĂč le politique peut-il aller dans la mise en Ćuvre de cette exigence ? Plus encore : jusquâĂ quel point le politique est-il justifiĂ© Ă user de violence pour circonscrire la violence ? Lui est-il permis dâentraver les libertĂ©s individuelles pour garantir la sĂ©curitĂ© de la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral ? Et, si oui, oĂč tracer la limite dâune telle atteinte, comment Ă©viter la dĂ©rive du politique vers la violence autoritaire ?

Répondre de la violence // Guillaume le Blanc : Violences politiques, politiques de la violence
Retrouvez-nous sur vos Plateformes
