Peut-on toujours façonner le corps comme s’il était un matériau étendu, malléable, transformable ? Le « sculpter » pour en faire l’extension esthétique de soi-même, le rendre plus performant, plus désirable, plus érotique ? Que signifie philosophiquement un tel geste ? Son corps propre peut-il être le reflet esthétisant de sa pensée ? Si oui, comment le juger beau ou laid ? Quels critères permettent de statuer sur ce que serait la beauté ou la laideur d’un corps ? Et si de tels critères existent, comment juger du dépérissement inévitable du corps ?
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Le corps // Georges Vigarello: Sculpter son corps – Corps sportif, corps érotique, corps esthétique
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