Maîtresse de conférences en sociologie à l’INSPE de Grenoble, Margot Déage est membre du Laboratoire de Recherche sur les Apprentissages en Contexte (LaRAC). Docteure de Sorbonne Université, sa thèse qui analyse le (cyber)harcèlement au collège comme un risque réputationnel genré est parue aux PUF sous l’intitulé À l’école des mauvaises réputations (2023). Ce travail a donné lieu à d’autres publications telles que « S’exposer sur un réseau fantôme : Snapchat et la réputation des collégiens en milieu populaire » dans Réseaux (2018), « Rester insensible au suicide de victimes de cybersexisme? Analyse des répercussions du travail réputationnel posthume à travers deux cas marquants des années 2010 » dans Déviance et Société (2024), « Elle fait trop sa meuf : manifestations du genre féminin au collège et en ligne » dans les Les Manifestations du genre (SUP, 2024) ou encore « Une caisse de résonance, les réseaux sociaux » dans les Cahiers Pédagogiques (2024). Elle a récemment dirigé une recherche sur les (cyber)violences de genre dans les établissements secondaires franciliens pour le Centre Hubertine Auclert qui paraîtra début 2025.